Les forces rebelles qui continuent d’avancer du nord de l’Éthiopie vers la capitale, Addis-Abeba, ont exclu la possibilité de commettre des massacres dans la ville si elle tombait sous son emprise, le porte-parole du rebelle « Front de libération du peuple de Tigré », Getachew Reda, a déclaré que les allégations de l’opposition de la grande majorité des habitants d’Addis-Abeba aux rebelles étaient « exagérées ».
Le porte-parole a déclaré qu’Addis-Abeba est un « melting pot » qui comprend des citoyens ayant des intérêts complètement différents, ajoutant: « Les allégations selon lesquelles Addis-Abeba se transformerait en bain de sang si nous y entrions sont complètement absurdes », bien qu’il ait souligné la possibilité que les forces rebelles continuent d’avancer vers Addis-Abeba pour renverser le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed, le porte-parole a déclaré que le contrôle de la capitale n’était pas un objectif en soi pour les rebelles.
Ces déclarations s’inscrivent dans le contexte de la déclaration du gouvernement éthiopien plus tôt cette semaine d’un état d’urgence dans tout le pays et de son appel aux habitants d’Addis-Abeba à défendre la ville face à l’avancée des rebelles, les Nations Unies et d’autres organisations internationales ont déjà confirmé la commission de crimes de guerre par toutes les parties au conflit qui a éclaté dans la région du Tigré au nord de l’Éthiopie il y a un an.
