L’Alliance nationale pour la rotation démocratique en Guinée, dirigée par l’ancien Premier ministre Mamadou Selo Daline Diallo, a demandé depuis le 5 septembre dernier au conseil militaire au pouvoir d’accepter la nomination d’un émissaire international crédible, la coalition a indiqué qu’elle jugeait nécessaire, en concertation avec les autorités, de désigner un « envoyé international crédible » sur la question guinéenne pour prévenir d’éventuelles crises qui pourraient résulter de l’aggravation des divergences liées à l’absence constatée de dialogue entre les nouvelles autorités et les forces vives.
Le communiqué indiquait que la nomination d’un envoyé international rassurerait les partenaires techniques et financiers de la période transitoire de son bon déroulement, chaque fois que nécessaire.
Plus tôt cette semaine, le président de transition, le colonel Mamady Domboya, a refusé de nommer un envoyé spécial en Guinée par le Sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenu la semaine dernière à Accra, au Ghana, le chef du conseil militaire a jugé inapproprié de nommer un envoyé spécial en Guinée, qui n’est pas en crise, a-t-il déclaré, l’Alliance nationale pour la rotation démocratique a été créée en Guinée à la veille des élections présidentielles qui ont eu lieu en septembre 2021, lorsqu’elle a rejeté la candidature de l’ancien président Alpha Condé, finalement renversé par le Comité national pour le rassemblement et le développement. Cette coalition d’opposition maintient sa position appelant à une période transitoire de 15 mois, car elle est raisonnable.
Lors d’une réunion présidée par Alhaji Mamadou Selo Daline Diallo, la coalition s’est déclarée préoccupée par la longue absence de dialogue au cours du processus de transition. Selon le communiqué, « l’absence de dialogue s’est manifestée dans l’adoption de la charte et la formation Par conséquent, l’Alliance nationale pour la rotation démocratique en Guinée doit poursuivre ses efforts pour trouver une plateforme de dialogue avec le conseil militaire et le gouvernement pour rapprocher régulièrement les positions, l’Alliance des partis politiques a regretté que 15 sièges aient été accordés aux partis politiques sur un total de 81 sièges au prochain Conseil national de transition.