En Algérie, la corruption, l’omniprésence des généraux dans la vie publique et l’absence d’État de droit sont les traits les plus marquants de la scène du pays, bien que l’Algérie ait connu un mouvement pacifique dans lequel des jeunes de diverses composantes ont été impliqués. Cependant, les manifestants pacifiques ont fait l’objet d’une répression brutale et de violentes attaques à leur encontre qui ont fait des dizaines de morts, tandis que les autorités gouvernementales n’ont pas arrêté les coupables et n’ont pas mené d’enquête pour faire justice, bien que le Comité des Nations Unies sur les disparitions forcées ait récemment appelé l’Algérie à s’engager à rechercher les disparu de force depuis la décennie noire, mais cela ne sert à rien, tant de corps de civils sont toujours enterrés dans le désert algérien.
Malgré tout cela, les services de sécurité ont continué leur comportement répressif contre toutes les formes du Hirak populaire réclamant les droits, libertés et un État civil.
Alkarama a déposé séparément des plaintes auprès de l’ONU à propos des militants politiques détenus, et des résolutions de l’ONU ont été publiées condamnant le caractère arbitraire de leur détention.
En plus, des experts de l’ONU ont également condamné le nouveau procès du journaliste Khaled Drareni, exprimant leur inquiétude au sujet des modifications apportées aux nouvelles lois restrictive.
Cependant et malgré ses antécédents de violations des droits humains et son implication dans les conflits armés en Libye, au Mali et au Niger, l’Algérie a reçu quelque chose comme un Bonus de service suite à un accord de vente d’armes de 23 milliards de dollars avec la Russie, auquel aucun pays de l’Union européenne ne s’est opposé.