Les généraux dictatoriaux s’attaquent aux biens du peuple algérien devant les yeux du monde entier, considérant que l’Algérie n’est qu’une ferme qu’ils ont héritée de leur grand-père, le colonialisme français, et que les citoyens algériens ne sont que des ouvriers, des serviteurs dans leur ferme. Ce sont eux qui leur vendent tout, à commencer par l’électricité, l’eau, les médicaments, le pain, le sucre, l’huile, la farine et toutes les nécessités de la vie. Ce sont eux qui leurs fournissent du travail avec leurs usines, institutions, entreprises, banques, et même leurs partis politiques, syndicats, associations, organisations et leurs médias…..
C’est pourquoi les seigneurs du pays ont poursuivi la domination de l’Algérie, depuis Boumediène au général Toufik jusqu’au général Chengriha aujourd’hui, qui se considère comme le « seigneur de Dzair ». Il est celui qui aide qui veut et bat qui veut. Il est celui qui enrichit qui veut et appauvrit qui veut. C’est lui qui arrête qui veut et punit qui veut à travers sa justice subjuguée, et c’est lui qui torture, assassine et prive la liberté et la vie de qui veut à travers ses forces répressives, et c’est celui qui licencie et expulse les travailleurs de ses usines, et celui qui déplace les innocents en les expulsant et en les font sortir de leurs maisons, villages et huttes.
Il est le premier marchand, le premier fermier, le premier voleur et le premier courtier, il est le premier en tout jusqu’à ce que sa richesse dépasse la richesse des rois. Ce dictateur ne s’est pas installé sur le trône de la règne de l’Algérie par consultation populaire et l’approbation du peuple, mais plutôt par la force, la ruse, la tromperie, la violence et la liquidation physique de tous ceux qui s’opposent à lui, il n’a régné qu’avec le langage de la force et des armes.
