Depuis le 5 septembre, le conseil militaire au pouvoir en Guinée a déclaré qu’il est confronté à un certain nombre de problèmes qui ne facilitent pas la formation du Conseil national de transition, qui reprendra les tâches de l’Assemblée nationale, malgré les pressions de nombreux partis pour accélérer la mise en place de cet organe qui préparera une nouvelle constitution avant d’organiser les élections.
Dans un communiqué diffusé à la presse mardi, le Conseil national pour l’Assemblée et le développement, qui a évincé le président Alpha Condé, a confirmé que le ministère de l’Administration régionale et de la Décentralisation avait reçu 706 candidatures pour 15 sièges, qui iront aux partis politiques de plus de 200, bien que le conseil comptera 81 membres, le communiqué explique que « la plupart des entités chargées de désigner leurs représentants n’ont pas respecté les conditions liées à la désignation des représentants selon les quotas accordés ».
Cette situation ne permet au Conseil national de remplir aucun engagement concernant la formation du Conseil national de transition, avant la fin 2021, alors que le Conseil militaire a promis de former cet organe au cours de l’année en cours, le conseil militaire au pouvoir a indiqué qu’il s’appuie sur le patriotisme, la responsabilité des acteurs nationaux, l’engagement au dialogue et le soutien de la communauté internationale, en plus des négociations visant à faire converger les positions de tous les acteurs.
