La Haute Cour de Pretoria a statué mercredi que l’ancien président Jacob Zuma n’était pas éligible pour bénéficier de l’ordonnance de libération sanitaire qui lui a permis de sortir de prison, Zuma n’a purgé que deux mois de sa peine de 15 mois de prison après avoir été reconnu coupable d’outrage à la Cour constitutionnelle. La Cour suprême a ordonné le retour de Zuma à la prison d’Esquire, il est à noter que de violentes manifestations se sont propagées dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng, quelques heures après l’arrestation de Zuma en juillet dernier, alors que ses partisans réclamaient sa libération immédiate. Ces manifestations ont fait au moins 320 morts et de lourdes pertes matérielles qui ont affecté les infrastructures.
Le tribunal a rejeté les motifs de l’ancien inspecteur national des prisons, Arthur Fries, concernant sa décision de libérer Zuma, pour sa part, l’administration pénitentiaire a déclaré qu’elle examinait la décision et « nous prendrons d’autres décisions en temps voulu », l’administration pénitentiaire était considérée comme une partie à cette initiative, qui a été initiée par le Parti de l’Alliance démocratique et la Fondation Helen Suzman, à noter que Jacob Zuma a déclenché une vague de huées en novembre 2020, lorsqu’il s’est retiré d’une audience sans l’autorisation du juge Raymond Zundu qui enquête sur des allégations de corruption liées aux neuf années de mandat de l’ancien président.
Zondo a demandé au tribunal de prononcer une peine de deux ans de prison, mais Zuma a critiqué la Cour constitutionnelle et l’ensemble du système judiciaire, mettant en garde contre ce qu’il considérait comme une « dictature judiciaire » qui menace la stabilité du pays.
