Dans son exposé au Conseil de sécurité des Nations Unies, le représentant spécial des Nations Unies pour le Soudan du Sud, Nicholas Haysom, a averti que de nouveaux « vents contraires » pourraient menacer le fragile accord de paix du pays, après des années de guerre civile brutale, Haysom a appelé « les parties à évoquer un sentiment renouvelé de volonté politique et de renforcement de la confiance, pour éviter un état de paralysie et, dans le pire des cas, l’effondrement de l’accord de paix ».
En 2018, le président Salva Kiir, son ancien vice-président et rival politique de longue date, Riek Machar, a signé l’accord, dans l’espoir de mettre fin à la crise, un communiqué des Nations Unies a indiqué que le Représentant spécial, lors de son précédent exposé au Conseil de sécurité en septembre dernier, avait noté « de grands progrès », mais son évaluation était plus prudente, lorsqu’il a parlé de « faible élan », l’un des défis est la création des forces unifiées nécessaires, que l’Envoyé spécial a qualifiée de « première étape dans un processus complexe mais essentiel de constitution d’une armée nationale », Haysom avait rencontré le 08 décembre Silva Kerr et l’avait informé de ses inquiétudes. À la suite de cette réunion, le Conseil de défense conjoint a annoncé que des progrès avaient été réalisés dans la mise en œuvre des dispositions transitoires de sécurité.
L’envoyé spécial s’attend à ce que « la température politique interne augmente » à l’approche de la date des élections, exprimant sa « profonde inquiétude » concernant les restrictions de l’espace civique, Haysom, devant des représentants des États membres du Conseil de sécurité, a fait part de son inquiétude quant à la lenteur du fonctionnement du Parlement, qui pourrait provoquer une « impasse » sur des projets de loi importants pour faciliter l’élaboration de la constitution, la préparation des élections, la mise en place des les institutions judiciaires, l’adoption du budget national et les réformes des finances publiques.
