Aujourd’hui le combat d’Algérie doit passer d’un combat d’élite mené par quelques partis ou personnalités à un combat de tout le peuple, ce qui provoquera la véritable rupture avec le régime des généraux qui patauge aujourd’hui et cherche une bouée de sauvetage, qu’il s’agisse d’entrer dans le conflit libyen ou créer une guerre avec le Maroc…
Aujourd’hui, le peuple réclame un état civil, la vérité et la justice, et appelle les généraux à participer à la résolution du problème en retournant dans leurs casernes, tandis que d’autres qui sanctifient les généraux veulent qu’ils ne participent pas à la résolution du problème et qu’ils restent derrière le rideau, dirigeant le front civil à leurs guises, et volant le pays sans responsabilité ni contrôle, mais ce rideau n’existe plus entre le peuple et l’autorité réelle, c’est-à-dire la direction militaire, qui rejette toutes les exigences du peuple, refuse de lui remettre le pouvoir, libérer les prisonniers, et rejette toutes les propositions et initiatives, et ils s’inquiètent essentiellement de la survie d’un président fantoche (Tebboune), comme ils ont imposé Abdelaziz Bouteflika et ses prédécesseurs.
En effet, depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika, l’équation n’a pas changé, la seule chose que les citoyens se voient eux même comme changé et est devenue une vérité sur le terrain, c’est que le peuple est d’un côté et le commandement militaire de l’autre, et il n’y a pas de rideau entre eux, et la seule solution est que les Algériens sortent du gouffre de la peur et de l’humiliation et remettent le pouvoir au peuple.
