L’Algérie est actuellement témoin d’une dangereuse vague d’épidémie de Covid-19 et de souches mutantes de celle-ci, alors que le pays enregistre un nombre record d’infectés et de décès quotidiens, ce qui a incité le gouvernement actuel à annoncer l’effondrement du système de santé dans le pays en admettant que la situation est devenue catastrophique, et donc une fermeture quasi-totale a été imposée à un grand nombre de Wilayas et une fermeture totale des écoles, pour tenter de réduire la propagation généralisée du virus.
L’exacerbation de la crise de l’épidémie de Corona en Algérie coïncide avec l’entrée du pays dans la phase de surcharge politique et la complexité de la crise à la lumière de la polarisation croissante entre les trois généraux, « l’actuel chef d’état-major de l’armée, le général Chengriha, », « l’ancien ministre de la Défense, le général Nezzar » et « l’ancien chef du renseignement, le général Toufik », cette crise politique a entraîné le bombardement des bâtiments de la police et le meurtre de soldats sur les routes.
En plus des défis croissants de la lutte contre la pandémie de Corona, d’une part, et d’autre part, l’intensification des pressions psychologiques auxquelles sont confrontées les citoyens algériens en raison du manque de denrées alimentaires et de leur attente pendant des heures dans les files d’attente, et de l’état d’anxiété politique accompagnant l’escalade des peurs et de l’incertitude quant à la capacité du système de santé à absorber les répercussions sanitaires produites par Corona dans tout le pays, ce qui s’est traduit par une fuite massive d’Algériens, l’Espagne a compté l’arrivée de dix bateaux d’immigration clandestine la semaine dernière.
