La présidence mauritanienne a confirmé le meurtre de sept de ses citoyens au Mali, notant qu’elle avait décidé d’envoyer plusieurs ministres dans le pays voisin pour clarifier la vérité sur ce qui s’est passé, dans un communiqué de presse, la présidence a décrit ce qui s’est passé comme un « accident douloureux qui a tué sept de nos citoyens innocents sur la terre malienne ».
Selon le communiqué, « le président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwani a décidé d’envoyer une mission comprenant les ministres des affaires étrangères, de la défense et de l’intérieur, et le directeur général de la sûreté nationale au Mali pour clarifier les circonstances de ce tragique accident en ouvrant une enquête qui aboutit à déterminer les responsabilités et à infliger les peines les plus sévères aux auteurs », il a souligné que la délégation ministérielle mauritanienne « se coordonnera avec les autorités maliennes pour prendre les mesures nécessaires pour empêcher la répétition d’un accident aussi tragique, et pour assurer la sécurité et la sûreté de nos concitoyens dans les territoires maliens », jeudi, les médias locaux ont rapporté qu’un certain nombre de Mauritaniens avaient été tués au Mali par une force de l’armée malienne.
Jeudi et vendredi, des manifestations ont eu lieu dans la ville d’Adel Bakrou (sud-est de la Mauritanie), pour protester contre l’assassinat de 7 habitants de la ville à l’intérieur du Mali, selon le correspondant d’Anatolie, la Mauritanie et le Mali sont liés par une frontière terrestre qui est la plus longue de la région, s’élevant à 2 237 km, dont la majeure partie est située dans un vaste désert aride, de nombreuses organisations qualifiées d’extrémistes sont actives le long de la frontière entre les deux pays, dont la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.