Le complexe du Maroc est l’ennemi dans la stratégie politique du régime des généraux en Algérie depuis l’ère de Boumediene au général Chengriha est une nécessité. Ainsi, la présence d’un ennemi (imaginaire) justifie que le pouvoir politique use plus largement de son influence et gagner l’affiliation du peuple en vertu de l’intimidation de l’ennemi…
Ces méthodes orientent le gouvernail politique et médiatique pour s’opposer à cet ennemi, et la présence de l’ennemi est un moyen de distraire le peuple algérien et de lui faire oublier les revendications de ses droits. Par conséquent, ils font toujours revivre le complexe du Maroc comme l’ennemi, même si cette hostilité est illusoire. L’important est de stimuler la machine médiatique, les événements et les institutions importantes de l’État dans cette roue…
Quiconque regarde le ferment pourrissant contre nos frères marocains, créant des mensonges et déformant l’histoire dans nos chaînes de télévision, comprend comment on utilise le complexe du «Maroc est l’ennemi », d’une manière politique opportuniste qui ouvre la porte à des conflits sans fin entre les deux peuples et des tension politique et populaire chroniques, historiquement, chez les généraux algériens affiliés à la France, l’ennemi proche était le Maroc, et donc les politiciens avaient l’habitude de trouver dans cet ennemi un moyen important de répéter des phrases continuellement « les Marocains nous sous-estiment », « les Marocains nous ont tués », et que l’étape critique nécessite des efforts et des capacités concertées pour la grande bataille contre l’ennemi, et quand on parlait de toute affaire intérieure, la réponse était prête, que le moment n’était pas propice, nous sommes dans une bataille fatidique avec l’ennemi marocain, et toute tentative de dispersion des forces est une conspiration avec l’ennemi dans le but de désintégrer le front intérieur.
Ainsi, le complexe du «Maroc est l’ennemi », a contribué à maintenir le régime dictatorial des généraux sous le prétexte de l’ennemi qui nous attend à tout moment de changement ou d’évolution, mais l’argument du complexe « le Maroc est l’ennemi » n’est plus convaincant, surtout après la révolution Internet et la facilité des déplacements, où des dizaines de milliers d’Algériens ont visité le Maroc et se sont surpris de son développement dans tous les domaines et ont été sidérés par l’image que le régime nous véhiculait sur le Maroc et que c’est un pays qui vit dans des conditions de Moyen Age. Mais une fois que vous essayez la vitesse d’Internet au Maroc et vous la comparez avec notre pays, vous savez qui vit au Moyen Age, et ici le citoyen algérien s’est perdu, comment cet ennemi que nous sommes restés toutes ces années nous le haïssons, son peuple nous aime et nous l’aimons sans aucune présentation.