Les Forces de soutien rapide ont annoncé, mercredi, la fermeture des frontières du Soudan avec la République centrafricaine voisine, pour des raisons liées aux risques sécuritaires, selon les déclarations du commandant des forces conjointes de sécurisation de la bande frontalière entre le Soudan et l’Afrique centrale, le colonel Absher Baleel, mercredi, sur la page officielle des Forces de soutien rapide sur Facebook, que « les frontières entre le Soudan et l’Afrique ont été complètement fermée, pour des raisons liées aux risques de sécurité ». Le commandant militaire n’a pas indiqué la nature de ces risques sécuritaires, Blail a ajouté que les forces qui ont mis en œuvre la fermeture de la frontière sont des forces conjointes comprenant les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide, ainsi que des forces de la République centrafricaine et du Tchad, Blail a révélé « des risques sécuritaires et des pratiques négatives entre les frontières, qui ont nécessité l’action du Soudan en coordination avec la Centrafrique d’une part et avec le Tchad d’autre part, pour fermer les frontières entre les deux pays ».
Il convient de noter que le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine ont réactivé en mai 2011 un accord militaire pour sécuriser leurs frontières communes, s’étendant sur 1 500 km, dans le but de réduire les crimes transfrontaliers tels que la contrebande de biens et d’armes et d’empêcher les opposants armés de Dépasser les limites.
