Sophie petronin, qui visitait la région de Gao, à 120 km au nord-est de la capitale malienne Bamako en compagnie d’une amie, a aimé cette partie du monde et s’est installée en commençant une formation médicale en médecine tropicale à partir de l’année 2000, malgré les événements qui se produisaient dans cette région avec les attaques des djihadistes sur les villages et les enlèvements visant les occidentaux.
Au printemps 2012, les groupes armés avaient pris le contrôle de Gao et le nord du Mali, Sophie s’est échappée de justesse en avril de la capture et s’est rendue en Algérie grâce à l’aide des rebelles touaregs, puis elle est rentrée en France pour quelques semaines avant de repartir au Mali, cette fois elle est capturée et enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao.
Aucun groupe n’a revendiqué cet enlèvement jusqu’à l’apparition d’une vidéo diffusée par le groupe djihadiste lié à Al-Qaeda, montrant Sophie avec d’autres otages occidentaux enlevés entre 2011 et 2017, alors les vidéos de l’otage française se succédaient tandis que les autorités maliennes et françaises travaillaient sans relâche pour libérer l’otage, Une vidéo diffusée le 11 novembre inquiétait la famille et les proches de Sophie car les ravisseurs annonçaient la dégradation de sa santé, ce qui a poussé son fils qui était contacté par les ravisseurs de demander au président français Emmanuel Macron de faire tout son possible pour libérer sa mère des mains de ses ravisseurs, le 4 octobre 2020, après 4 ans de captivité, des rumeurs cerculaient sur la libération de Sophie en compagnie de Soumaïla Cissé, ancien candidat à la présidentielle, en échange de la libération de quelques prisonniers djihadistes, le jeudi 7 octobre, le président français, avec soulagement et joie, a annoncé la libération de Sophie Pétronin en confirmant le soutien de la France aux autorités maliennes dans leur lutte contre le terrorisme au Sahel.
