Politique

Le ministre français des Affaires étrangères confirme que son pays ne quittera pas la région du Sahel

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a confirmé que son pays ne quitterait pas la région du Sahel malgré ce qu’il a décrit comme « il n’y a aucune responsabilité pour la junte militaire au Mali », selon Reuters, Le Drian a déclaré mardi dans un communiqué : « La France ne se permettra pas de s’éloigner de la lutte contre les groupes armés au Sahel, mais pas nécessairement au Mali », il a expliqué que « la bataille contre le terrorisme va se poursuivre dans la région du Sahel, et elle va se poursuivre avec l’accord des autres pays de la région, et elle va continuer à soutenir les pays du Golfe de Guinée en raison de la facilité de pénétration des frontières ».

Il a souligné qu’il est déraisonnable d’arrêter notre guerre contre le terrorisme en raison de l’illégalité d’un gouvernement putschiste, faisant référence à la junte militaire au Mali, dans des déclarations précédentes, Le Drian avait qualifié la junte malienne d ‘ »illégitime » au milieu de l’escalade des tensions entre le pays d’Afrique de l’Ouest et ses partenaires européens à la suite d’un coup d’État de la junte, cela a poussé le Mali à expulser l’ambassadeur de France et à lui donner 72 heures pour partir, ce qui représente la détérioration des relations après le retour de la junte de son accord d’organiser des élections en février et sa proposition de conserver le pouvoir jusqu’en 2025.

Le gouvernement français a répondu aujourd’hui, par l’intermédiaire de son porte-parole, Gabriel Attal, aujourd’hui, mardi, que Paris consulte ses partenaires pour réajuster sa stratégie dans la région d’ici deux semaines, en disant : « Ce qui est sûr, c’est que les choses ne peuvent pas rester comme elles sont », outre l’expulsion de l’ambassadeur de France, la junte militaire au Mali a exigé la semaine dernière le départ du bataillon danois déployé sur son sol, une initiative à laquelle les pays européens ont répondu, avec la France, en se donnant deux semaines pour décider la poursuite de leur engagement.

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