Les travaux de la 40e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, avec la participation des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Union africaine, ont débuté aujourd’hui, mercredi, à Addis-Abeba, les travaux du Comité des représentants permanents de l’Union africaine se poursuivent jusqu’à ce que ses rapports soient présentés à la réunion des ministres des affaires étrangères et de là au sommet de l’Union africaine pendant la période du 2 au 6 février pour adoption.
Cette semaine, le Comité des représentants permanents examinera un certain nombre de rapports et de documents sur les activités de la Commission de l’Union africaine au cours de l’année écoulée, en particulier le rapport sur les activités de l’Union africaine pour l’année 2021 sur la culture, le patrimoine et les arts, il abordera également un certain nombre de rapports des comités techniques spécialisés, notamment le Comité spécialisé sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, dont l’Égypte a pris la présidence en décembre dernier, il passera en revue toutes les stratégies et tous les cadres adoptés au cours des travaux du comité, en particulier la stratégie africaine sur le changement climatique, qui coïncide avec l’accueil prochain par l’Égypte de la conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques COP27 en novembre prochain, ainsi que la lancement du système continental d’alerte précoce pour réduire les risques de catastrophe.
Seront également abordés les rapports des sous-commissions des délégués permanents, notamment ceux relatifs aux partenariats du continent africain, ainsi que les préparatifs de la tenue du Sommet Afrique-Europe en février prochain, il a été convenu et souligné la nécessité de ces partenariats pour répondre aux aspirations et aspirations des peuples et des pays du continent en matière de développement durable et d’éradication de la pauvreté. En outre, ils ont évoqué les progrès réalisés dans l’activation du Centre d’épidémiologie et de contrôle des maladies de l’Union africaine, la nécessité de bénéficier de l’expérience des le continent africain face à la pandémie de Corona, et la nécessité de renforcer l’indépendance et la flexibilité du centre pour assurer son travail avec l’efficacité nécessaire.