Politique

L’Algérie joue un sale rôle en Afrique pour servir les intérêts de la Russie

Depuis le retour de Ramtane Lamamra à la tête du ministère algérien des Affaires étrangères en juillet dernier, le dossier de la confrontation avec le Maroc a été mené par des initiatives et des mouvements de la diplomatie algérienne, notamment sur la scène africaine et au niveau international.

En effet, la décision de rompre les relations avec le Maroc a été émise par Lamamra lui-même, et elle a été justifiée par l’Algérie sur des accusations contre son voisin marocain d' »actes hostiles » imaginaires, à commencer par le soutien du groupe séparatiste « MAK » dans le Région de Kabylie, alors que l’Algérie soutient le groupe terroriste séparatiste du Polisario avec de l’argent et des armes…

Il y a des mois, les responsables algériens ont pris des mesures d’escalade contre le Maroc, y compris la décision de fermer l’espace aérien face à l’aviation civile ou militaire marocaine, puis une décision a été prise d’arrêter l’utilisation du gazoduc euro-maghrébin à travers le Maroc.

Cependant, les mesures algériennes, même si elles visent principalement le Maroc, et le placent comme le principal « ennemi », il prend des dimensions plus larges à l’échelle régionale, tout comme l’Algérie a pris il y a quelques mois des mesures pour fermer son espace aérien militaire face aux avions français qui l’utilisaient depuis des années dans ses opérations au sein de la mission « Barkhane » pour la lutte contre le terrorisme dans le nord du Mali et dans les pays du Sahel et du Sahara.

Et au milieu des tensions dans les relations franco-algériennes et la décision de Paris de réduire ses effectifs dans le nord du Mali et l’expulsion de l’ambassadeur de France, des informations ont révélé que l’Algérie avait facilité l’entrée des forces de la Russie «Wagner» dans le nord du Mali comme alternative aux forces françaises, et après que la constitution algérienne a été modifiée en novembre 2020 et a ouvert la porte à l’armée algérienne pour effectuer des missions à l’étranger, le président Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé dans un langage sans précédent sur la situation au Mali et surtout sur le rôle de l’Algérie et la possibilité de son intervention militaire. Contrairement au Maroc et à la Tunisie, les deux alliés stratégiques de l’OTAN hors alliance, l’Algérie prend ses distances avec la politique militaire occidentale et entretient des relations d’alliance traditionnelles avec la Russie dans les domaines militaires, puisque Moscou a fourni à son allié l’Algérie des missiles balistiques « Iskander », qui ont une portée de 500 km et sont considérés comme l’un des missiles les plus efficaces dans le monde, selon le magazine américain « Military Watch » spécialisé dans la défense.

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