Le gouvernement malien a annoncé, dans un communiqué publié mercredi, la mise en place d’un mécanisme consultatif dans le cadre de la poursuite du dialogue avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine et la communauté internationale, sur la gestion de la transition phase dans le pays, le communiqué précise que ce mécanisme vise à trouver une solution qui concilie les aspirations du peuple malien et les exigences de la communauté internationale, notamment en adoptant un calendrier consensuel pour les perspectives d’organisation d’élections générales au Mali.
Les ministres des Affaires étrangères, de l’Administration du Territoire (intérieur) et du Rétablissement coordonnent ce nouveau groupe de travail, le communiqué indique que le Ghana, qui assure la présidence tournante de la « CEDEAO », le Sénégal, qui préside l’Union africaine, la Mauritanie, le Nigeria, la Sierra Leone, le Togo, et les Nations unies participeront à ce groupe chargé de « la tâche de faciliter le dialogue entre les acteurs et travaillant au rapprochement des positions et à la recherche de consensus sur les enjeux, il est à noter que, le 09 janvier, la CEDEAO a imposé de lourdes sanctions au Mali, dont les autorités de transition avaient notifié au bloc régional que les élections qui devaient initialement se tenir le 27 février ne pourraient pas avoir lieu, expliquant leur report par la crise multidimensionnelle qui prévaut toujours dans le pays.
Le gouvernement malien, qui proposait de prolonger de quatre ans le processus électoral, a été rejeté par la CEDEAO, qui a jugé ce délai trop long, sans présenter de proposition alternative, stipulant seulement un plan d’action rapide pour rétablir l’ordre constitutionnel en échange de la levée des sanctions imposées sur le pays.