Lors d’un exposé au Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation générale actuelle au Burkina Faso, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Saleh Al-Nazif, a souligné l’importance d’une réponse coordonnée entre les différents partenaires pour aider ce pays face à la crise provoquée par le coup d’État militaire, selon la déclaration publiée par les Nations Unies.
Après avoir effectué une mission conjointe avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Burkina Faso le 31 janvier, et participé à la session d’urgence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur la situation politique au Burkina Faso, au Mali et en Guinée, qui a eu lieu dans la capitale ghanéenne, Accra, le 3 février Mohamed Saleh Al-Nazif a informé le Conseil de sécurité de l’ONU, par vidéo, de la situation au Burkina Faso après le coup d’État militaire qui a eu lieu le 24 janvier, « Dans notre quête de solutions, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que la population ne soit pas affectée par la crise politique actuelle, car il suffit qu’elle souffre en raison de la situation sécuritaire et humanitaire déjà dégradée », dit Al-Nazif.
L’Envoyé spécial a réitéré l’engagement des Nations Unies, mais a noté que le Groupe de travail d’urgence sur le Burkina Faso créé par le Comité exécutif du Secrétariat avait fait le point sur la situation afin de coordonner la réponse des agences des Nations Unies et d’apporter un soutien approprié aux initiatives sur le terrain, ajoutant que l’équipe de pays des Nations Unies dirigée par le Coordonnateur résident, Elle poursuivra ses activités avec d’autres partenaires dans le pays dans le but d’assurer un soutien vital à la population.
