La justice algérienne a pu saisir tous les biens de l’ex-ministre de l’Industrie en fuite, Abdeslam Bouchouareb, en prenant toutes les mesures qui entrent dans le cadre des accords judiciaires avec la France pour mettre en œuvre la saisie immédiate de tous les biens.
Des sources sécuritaires ont révélé que la police judiciaire agissant sur ordonnance du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, a perquisitionné hier, la Villa n°04 située à la rue Haouassine-El Hadi dans la commune de Chéraga à Alger, à côté du centre commercial Al-Qods pour son véritable propriétaire, Abdeslam Bouchouareb, qu’il loua à l’ambassade d’Irak pendant plusieurs années avant de la mettre au nom de sa mère.
La perquisition aboutit à la saisie de sommes très importantes d’argent en devises fortes, en plus d’un trésor de bijoux et d’ornements coûteux, ainsi que deux voitures de luxe de fabrication allemande et des biens mobiliers de valeur qui ont été trouvés à l’intérieur de la villa de luxe dont la valeur financière dépasse 200 milliards de centimes, qui ont été immédiatement saisi.
Le même jour, les autorités judiciaires ont saisi 10 propriétés du ministre fugitif, composées de biens immobiliers et d’appartements de différents types, d’appartements ordinaires et d’appartements en duplex, ainsi que d’une usine bien connue à l’est de la capitale.