La Mauritanie et le Rwanda ont exprimé leur inquiétude face à l’escalade de la violence dans plusieurs pays africains, notamment dans la région du Sahel, selon la déclaration finale des deux présidents mauritaniens, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwani, et du rwandais Paul Kagame, à l’issue de la visite de deux jours de ce dernier dans la capitale, Nouakchott, le communiqué s’est dit préoccupé par les risques d’escalade de la violence dans certains pays du continent africain, notamment dans la région du Sahel et des Grands Lacs.
Les deux présidents ont appelé à la nécessité « d’élever le niveau de soutien de la communauté internationale au G5 Sahel dans sa lutte contre le terrorisme et l’extrémisme et dans sa quête pour construire un développement global et durable », ils ont également souligné l’importance d’une « réforme globale du système des Nations Unies, y compris du Conseil de sécurité, d’une manière qui assure une représentation équitable des États membres et reflète la réalité géopolitique actuelle (l’influence de la géographie sur la politique) ».
Plusieurs pays africains, en particulier le Mali et le Burkina Faso, assistent à une escalade de la menace d’organisations terroristes telles que l’Etat islamique, Al-Qaïda et Boko Haram, tandis que les observateurs estiment que la propagation de la pauvreté et des troubles politiques dans ces pays constitue un environnement propice à coups d’État, le Groupe Africain du Sahel est un groupement régional qui comprend la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger.
Le bloc vise à renforcer la coordination et la coopération pour faire face aux défis sécuritaires et économiques, attirer des fonds et attirer des investissements étrangers pour réaliser le développement, créer des opportunités d’emploi et construire l’infrastructure nécessaire à l’avancement des États membres, comme le bloc se définit.
