L’Égypte a envoyé une nouvelle lettre au Conseil de sécurité de l’ONU après que l’Éthiopie a annoncé la mise en service de la première turbine basse du barrage de la Renaissance, le représentant permanent de l’Égypte auprès de l’ONU a exigé que la lettre soit distribuée en tant que document du Conseil de sécurité sous le point intitulé Paix et sécurité en Afrique, le texte de la lettre indiquait : « La déclaration éthiopienne est une mesure unilatérale ajoutée aux opérations unilatérales de remplissage pour les années 2020 et 2021, et constitue une autre violation fondamentale de l’accord de déclaration de principes conclu en mars 2015, qui exige clairement et sans ambiguïté que l’Éthiopie parvenir à un accord juridiquement contraignant concernant les règles régissant le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance avant le début du processus de remplissage et d’exploitation.
Dans ce document, il a déclaré: « L’Éthiopie s’est abstenue de mener les études requises sur les impacts hydrologiques, sociaux, économiques et environnementaux de la construction du barrage de la Renaissance, et de consulter à l’avance les autres pays riverains du fleuve, conformément aux obligations de l’Éthiopie en vertu du droit international coutumier », le Caire a souligné que « ces pratiques, en plus de continuer à remplir le barrage de la Renaissance et à l’exploiter unilatéralement, constituent une violation de l’accord sur la Déclaration de principes et auront des effets négatifs directs sur les droits et intérêts de l’Égypte en tant qu’État riverain et menaceront de lui causer un grand tort».
Elle a déclaré que « le 15 septembre 2021, dans le contexte de l’unilatéralisme continu de l’Éthiopie, le Conseil de sécurité a publié une déclaration présidentielle appelant les trois pays à avancer de manière constructive et coopérative dans le processus de négociation afin qu’un texte final d’un un accord acceptable et contraignant entre les parties pourrait être trouvé rapidement. Le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance, dans un délai raisonnable, et donc le rejet de l’unilatéralisme, est non seulement un pilier de travail constructif et de coopération, mais représente également une condition indispensable pour le respect de la déclaration présidentielle publiée par le Conseil de sécurité.