Politique

Une manifestation contre la présence française au Tchad hisse le drapeau de la Russie

Des manifestants rejetant la présence française au Tchad ont hissé le drapeau russe lors d’une marche qu’ils ont organisée samedi, scandant des slogans contre la France et la présence française dans le pays et en Afrique, la marche a été organisée à l’invitation du coordinateur des associations de la société civile, et une importante force policière les a encerclés, scandant des slogans hostiles au conseil militaire au pouvoir dirigé par Mohamed Idriss Deby Itno, accusant la France de la soutenir et de la protéger, et accusant les conseil de perturber les libertés publiques.

Les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « La France est hors du Tchad », « Non à la France, oui à la Russie » et « Nous voulons la Russie comme au Mali », les organisateurs de la manifestation ont également attaché le drapeau français à une voiture qui l’a traîné au sol, avant de le piétiner et de le déchirer, tandis que plusieurs manifestants ont hissé le drapeau russe, ainsi que le drapeau tchadien, et l’agence de presse française a cité un porte-parole des organisateurs de la manifestation, Max Lollinger, disant à la foule que « l’origine du mal au Tchad est militaire », ajoutant : « Nous voyons que la France utilise l’armée pour nous tuer.  » Les manifestants réclamaient l’organisation d’un dialogue sérieux, après une période de report.

Alors que le chef du Conseil militaire de transition au Tchad a procédé à un remaniement gouvernemental vers le gouvernement de transition nommé en mai dernier, qui comprenait 13 portefeuilles ministériels et un secrétariat général du gouvernement, sur 40 portefeuilles, parmi les ministères les plus en vue qui ont été inclus dans le remaniement gouvernemental, le ministère de l’Énergie, dont le portefeuille a été repris par « Djerassem Le Bemadjiel », qui a été acquitté par le tribunal, des accusations de corruption qu’il poursuivait, quant au ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration, il a été confié au général Idris Dokuni Adeker, dirigé par Suleiman Abakar Adom, qui a survécu à une tentative d’assassinat il y a une semaine, à N’Djamena. L’amendement comprenait également en plus de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et le ministère de l’Economie.

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