Politique

Affaire de financement externe…La justice tunisienne défère le représentant légal du mouvement « Ennahda » à l’enquête

La justice tunisienne a annoncé que le mouvement Ennahda, en la personne de son représentant légal (anonyme), avait été saisi d’une enquête sur l’affaire connue dans les médias sous le nom de « lobbying », tandis que le ministère tunisien des Affaires étrangères a déclaré que le  Conseil de l’Europe dans le pays a fait confiance à la capacité des autorités à surmonter la phase actuelle, un communiqué publié par le bureau de liaison du tribunal de première instance de la capitale, Tunis, a indiqué que le représentant du mouvement et l’un de ses dirigeants avérés impliqués dans la conclusion du contrat de conseil ont été renvoyés à son aile pour enquête.

Le communiqué ajoute : « Les recherches ont été conclues dans le dossier d’instruction publié par le pôle judiciaire économique et financier lié au financement de la campagne des élections législatives de 2019, connu sous le nom d’affaire Lobbing », le communiqué ne mentionne pas plus de détails sur l’enquête ni sur le représentant légal du mouvement, qui n’a fait aucun commentaire immédiat à ce sujet, le 14 juillet, le porte-parole du tribunal, Mohsen al-Dali, a déclaré que le juge d’instruction de son pôle judiciaire économique et financier avait ouvert une enquête pour avoir reçu des fonds extérieurs, Al-Dali a ajouté à l’époque que l’enquête comprenait le parti Ennahda, Qalb Tounes et l’association Living Tounes, en août dernier, Ennahda a démenti les informations des médias selon lesquelles il aurait signé un contrat de 30 000 dollars avec une société de publicité américaine pour améliorer son image à l’étranger, ce qui est interdit par la loi tunisienne.

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Le bureau des médias du mouvement a déclaré, dans un communiqué à l’époque, que le mouvement est soumis aux procédures de la loi tunisienne et que ses comptes et contrats sont contrôlés par la Cour des comptes (officielle), cela intervient à la lumière d’une crise politique en Tunisie depuis le 25 juillet dernier, lorsque le président Kaîs Saîed a imposé des mesures exceptionnelles, notamment le gel des compétences du Parlement, la promulgation de lois par décrets présidentiels, la destitution du Premier ministre, la nomination de nouveaux et la dissolution du Conseil suprême. Conseil judiciaire.

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