Le livre « Printemps du terrorisme en Algérie » a été récemment publié par son auteur, Aomar Rami, dans lequel il a publié ses mémoires sur les crimes cruels et systématiques de torture pratiqués par les renseignements militaires algériens (DRS) dans les prisons du régime militaire pendant ce qu’on appelle la décennie noire en Algérie, durant laquelle de nombreux militants souhaitant démocratiser l’Algérie et la libérer de l’emprise du régime militaire, ont été cruellement torturés et tués.
Sur les réseaux sociaux, des militants ont fait circuler la version électronique du livre, qui est un document chargé de témoignages douloureux de ce que de nombreux Algériens, dont l’écrivain, ont vécu en termes de terrorisme, d’abus, de meurtres et de génocide.
Dans les premières pages de ses mémoires, l’écrivain s’adresse à tous les Algériens qui feuillèteront son livre : A cette partie des Algériens qui veulent sincèrement entendre l’histoire d’un homme qui a lutté, essayé, été témoin, entendu, vécu et digéré toutes sortes de souffrances, de brutalités physiques et psychologiques et d’agressions sexuelles avec les mains de milliers de damnés, que malheureusement notre pays l’Algérie a donné naissance.
Aomar Rami disait au début de ces mémoires tragiques : »Je ne suis pas innocent si ma faute est la désobéissance, la résistance et la défiance des agents d’un régime illégitime issu du coup d’État de janvier de la bande des généraux…
Quant à l’Algérie, où les mécréants de diverses services de sécurités et de l’armée sont à l’affût, et resserrent leur emprise sur la justice pour l’utiliser comme un outil de répression contre le simple citoyen.
Le livre contenait des informations passionnantes et choquantes sur les pratiques du régime militaire en Algérie documentées par des témoignages douloureux cités par les opposants algériens qui ont quitté les institutions militaires et de sécurité après la mort du général Gaîd Salah.
Il comprenait également des arguments et des preuves irréfutables sur de graves manœuvres et crimes impliquant les généraux de l’armée, notamment l’actuel dirigeant Saïd Chengriha, Khaled Nezzar et le général Toufik, et parmi les conclusions auxquelles est parvenu l’auteur du livre, il a déclaré dans l’une des pages du livre : « En réalité, il était déraisonnable qu’une telle honte et d’innombrables brutalités se produisent dans les centres de torture de l’armée en Algérie sans la complicité des partis politiques et de certaines personnalités, dont les dirigeants du RCD, le Mouvement de la Société de Paix et du Mouvement Ennahda.
En effet, beaucoup d’hommes de formations politiques et de l’extérieur sont tombés dans le piège de la junte militaire en acceptant de participer à des gouvernements répressifs par peur ou par cupidité pour l’argent que les généraux leur donnent.