La Gambie a annoncé le durcissement des contrôles et le renforcement des patrouilles de sécurité à la frontière avec le Sénégal, afin de protéger les civils, selon un communiqué de la présidence gambienne, cela survient alors que l’armée sénégalaise poursuit son opération militaire contre les « rebelles de Casamanes », pour le troisième jour consécutif, et que l’armée n’a encore émis aucun commentaire depuis l’annonce de son lancement, mais la presse sénégalaise a évoqué le nombre croissant de déplacés en raison des affrontements et des « bombardements » par l’armée des bases rebelles situées à Casamanes, à la frontière entre le Sénégal et la Gambie.
Le président gambien Adama Barrow a alloué 5 millions de Dallas pour venir en aide aux déplacés.Le Croissant-Rouge a estimé à plus d’un millier le nombre de déplacés ayant fui leurs villages à la frontière entre la Gambie et le Sénégal, lundi matin, l’armée sénégalaise a annoncé le lancement d’une opération militaire contre le « Mouvement des forces démocratiques de Casamance », afin de démanteler ses bases militaires et de couper les voies d’approvisionnement, l’opération de l’armée sénégalaise intervient après des affrontements militaires le 24 janvier, qui se sont soldés par la mort de trois soldats sénégalais et la capture de sept autres, qui ont été libérés après des négociations menées par une organisation religieuse et d’autres organisations humanitaires.
Des observateurs ont qualifié la libération des soldats sénégalais, en février dernier, d’« humiliante », ce qui justifie l’opération militaire de l’armée, qui intervient après une autre opération l’an dernier, qui a permis à l’armée sénégalaise de « dégager certaines zones » des rebelles dirigés par Salif Sadio, qui a pris les armes contre l’Etat sénégalais depuis 1982, réclamant l’indépendance de la région « Casamanes », située au sud du pays.
