Le chef de la mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Mauritanie, Boubacar Saibo, a déclaré lundi que le phénomène du terrorisme et de l’extrémisme violent « s’est étendu jusqu’à atteindre les frontières des pays du Sahel africain et a durement touché de nombreux pays », c’est ce qu’il a dit lors d’un atelier à Nouakchott consacré à la présentation d’une stratégie médiatique de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, organisé par les autorités mauritaniennes en coopération avec l’Organisation des Nations unies pour les migrations.
Saibo a souligné que les cinq pays du Sahel sont actuellement confrontés à de nombreux défis, notamment le terrorisme et l’extrémisme violent, il a souligné que « le caractère multidimensionnel et les menaces résultant de ce phénomène nécessitent un plan de traitement qui prenne en compte tous les aspects et manifestations de fragilité de la population et prenne les mesures nécessaires pour épargner la Mauritanie qui est actuellement l’un des pays de la région moins touchés par ce défi », il a déclaré que l’Organisation internationale pour les migrations travaille depuis des années pour aider les pays à lutter contre ce phénomène, de son côté, le conseiller juridique du ministre mauritanien des Affaires islamiques, Jamal Ould Cheikh Ahmed, a déclaré que « la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et l’extrémisme violent est une dimension centrale des intérêts du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwani ».
Il a ajouté dans une allocution à la même occasion : « Il faut combattre ce phénomène, qui est étranger aux valeurs et aux idéaux de notre société musulmane, notamment en ce qui concerne la lutte contre la pensée par l’ouverture et le dialogue entre savants d’une part et des groupes porteurs d’idées extrémistes et anormales de l’autre », des organisations extrémistes lancent de temps à autre des attaques visant des casernes militaires et des étrangers dans les pays du Sahel, notamment au Mali, dont les provinces du nord étaient contrôlées par des organisations extrémistes en 2012, avant d’en être expulsées après l’intervention des forces françaises de l’époque.