Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a réitéré la nécessité de parvenir à un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, dans un délai approprié.
Cela s’est produit lors d’une conférence de presse conjointe entre le président égyptien et son homologue rwandais Paul Kagame, qui est actuellement en visite au Caire, selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse égyptienne, le Caire et Khartoum s’accusent avec Addis-Abeba d’être responsables de l’échec des négociations sur le barrage, parrainées par l’Union africaine, dans le cadre d’un processus de négociation entamé il y a une dizaine d’années. Cela est dû à des désaccords sur le remplissage et le fonctionnement, « Nos discussions ont porté sur l’évolution du dossier du barrage de la Renaissance et ont souligné à nouveau l’importance de ne nuire à aucun des pays du bassin du Nil », a déclaré Sissi.
Al-Sissi a déclaré : « Rejet de toute mesure unilatérale qui porterait atteinte aux capacités des peuples, en particulier ceux qui dépendent de ce fleuve comme seule source de vie et de développement », il a souligné « la nécessité de parvenir à un accord juridique contraignant sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance dans un délai approprié, d’une manière qui renforce la sécurité et la stabilité régionales », « Nous avons convenu aujourd’hui de poursuivre la consultation politique et la coordination qui existent déjà entre nous, de faire progresser la coopération bilatérale et de coordonner les positions des deux pays sur les questions régionales d’intérêt commun », a déclaré Sissi, selon l’agence.
Selon un communiqué de la présidence, la rencontre bilatérale entre les deux présidents a donné lieu à une discussion sur « ce qui est lié à la renaissance, car il a été convenu d’intensifier la coordination entre les deux pays au cours de la période à venir sur cette question sensible et vitale », M. Kagame, arrivé samedi au Caire pour une visite inopinée, a affirmé « la volonté du Rwanda de développer ces relations dans divers domaines, notamment la coopération commerciale et économique ».