L’armée malienne a démenti ce qu’elle a qualifié de « fausses allégations » concernant son accusation d’avoir commis des massacres contre des civils dans la ville de Mora, aux environs de Mopti, fin mars dernier, dans un communiqué publié mardi, l’armée malienne a accusé les « derrière ces allégations de chercher à porter atteinte à la position et à l’image de l’armée, qui se bat pour la liberté et la sécurité de la population », selon le texte du communiqué, dans son communiqué, l’armée a indiqué que l’opération militaire de grande envergure s’était soldée par l’arrestation de dizaines de militants et la saisie d’importantes quantités de munitions, soulignant le « professionnalisme » des membres de l’armée.
Et l’armée malienne a annoncé dans un communiqué début avril que plus de 200 militants, qu’elle qualifie de terroristes, ont été tués lors d’une opération entre le 23 et le 21 mars dans la ville de Mora, dans le centre du pays, dans le premier commentaire officiel d’une organisation malienne de défense des droits de l’homme, la Commission nationale des droits de l’homme au Mali a déclaré dans un communiqué qu’elle suivait avec préoccupation les informations reçues sur les violations des droits de l’homme lors de la récente opération de l’armée malienne.
La commission, un organe gouvernemental, a appelé les autorités à ouvrir une enquête indépendante et à faire la lumière sur l’affaire, alertant les autorités sur leurs responsabilités en matière de protection des droits humains. Dans sa déclaration, la commission a rappelé aux autorités leur responsabilité de respecter et de faire respecter les droits de l’homme et les droits de tous les résidents du Mali, quant à Human Rights Watch, il a condamné ce qu’il a décrit comme « le massacre au cours duquel 300 civils ont été tués », et l’organisation internationale des droits de l’homme s’est appuyée sur des témoignages de plusieurs sources.
De son côté, le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré, commentant l’incident, que « rien ne justifie le meurtre aveugle de civils », tandis que la France a exigé « une enquête sur l’incident et la traduction des responsables en justice ».
L’armée malienne dément les accusations d’être responsable de la mort de 300 civils
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