L’ancien parti au pouvoir en Guinée, le « Rassemblement du peuple guinéen » et ses alliés, a décidé de se retirer des sessions nationales qui ont débuté sur l’ensemble du territoire national, à l’initiative du conseil militaire au pouvoir depuis le 5 septembre dernier, le parti et ses alliés ont également refusé de participer à tout autre cadre de dialogue jusqu’à nouvel ordre. L’ancien parti au pouvoir en Guinée a expliqué que ses décisions étaient fondées sur l’évolution de la situation sociale et politique dans le pays, notamment «l’ambiguïté entourant la situation d’Alpha Condé», le président déchu, ainsi que l’emprisonnement de l’intérimaire du parti. Le président du Conseil exécutif, ancien Premier ministre, le Dr Kasuri Fofana, et ses collègues anciens ministres, Oye Biafoghi, Mohamed Diani et Ismail Diopati, entre autres.
Le parti a exigé l’application du principe d’innocence des anciens fonctionnaires emprisonnés accusés de blanchiment d’argent et de détournement de fonds publics, etc, l’équipe d’avocats, composée de citoyens et d’étrangers, notamment maliens et sénégalais, a dénoncé les accusations de la Cour de répression des délits économiques et financiers, et les a rejetées, déclarant le début d’une bataille judiciaire majeure, ainsi, l’Assemblée du peuple guinéen et ses alliés rejoignent le « Groupe des 58 », une coalition de partis politiques qui a décidé en fin de semaine dernière de se retirer également des sessions nationales et du cadre du dialogue global, l’ancien parti au pouvoir et ses alliés rappellent à la communauté nationale et internationale que les actions du Conseil militaire peuvent conduire à une déviation qui nuit aux intérêts supérieurs du pays. Le parti et ses alliés, comme le Groupe 58, appellent les pouvoirs publics à publier un calendrier consensuel pour les élections législatives.