Alors que les Algériens attendaient le cadeau de l’Aïd de la marionnette des généraux, le président Tebboune, en déclarant que le match Algérie-Cameroun qualificatif pour la Coupe du monde au Qatar va être rejouer, le cadeau leur est venu quelques jours avant l’Aïd, qui est l’assassinat du citoyen algérien libre Hakim Debazi en détention à la suite de tortures et de viols au cours du mois le plus sacré pour les musulmans, au milieu du silence et de l’inclinaison de la tête par le peuple algérien, dont la langue est plus longue que le grand mûr de la chine.
Des militants sur des sites de réseaux sociaux ont annoncé le mort d’un militant du Hirak détenu à la prison de Koléa aux mains des bouchers de la junte des généraux militaires.
L’avocat Tariq Merah a confirmé la mort de Hakim Debazi, l’un des militants du Hirak détenu à la prison de Koléa, à l’ouest d’Alger, où la victime est âgée de 55 ans et père de trois enfants. Debazi a été arrêté dans la ville de Hadjout par la police et a été présenté au tribunal de Tipasa puis placé en détention provisoire après avoir été suivi de plusieurs faux chefs d’accusation, dont l’un particulièrement étrange, que l’on ne retrouve qu’en Algérie, qui est d’affaiblir le moral de l’armée, et jusqu’à la rédaction de ces lignes, aucune clarification officielle n’a été donnée par les autorités concernant ce drame.
