Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a signalé une évolution positive concernant la région contestée d’Abiyé entre le Soudan et le Soudan du Sud, indiquant que les deux pays ont déclaré leur intention de relancer les pourparlers politiques sur la région.
Il a indiqué que de hauts responsables sud-soudanais se sont rendus à Khartoum pour rencontrer les autorités soudanaises dans le but de discuter du statut final d’Abiyé et des zones frontalières.
Aujourd’hui, mercredi, le Conseil de sécurité a tenu une session sur la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abiyé (UNICEF).
Lacroix a déclaré que malgré ce rapprochement continu entre les deux pays, le processus de paix à Abiyé a fait peu de progrès, notant que Juba et Khartoum ont nommé des chefs administratifs séparés pour la région. Il a décrit cette décision comme « une évolution politique sans précédent, car c’est la première fois que deux chefs administratifs sont nommés à Abiyé ».
Le responsable de l’ONU a expliqué que la Force de sécurité intérimaire a continué de travailler avec les gouvernements du Soudan et du Soudan du Sud pour faciliter la mise en œuvre des aspects suspendus de leurs accords précédents malgré les obstacles posés par la pandémie de Covid-19.
Le Secrétaire général adjoint a déclaré qu’au cours de la période considérée, la situation générale en matière de sécurité à Abiyé était restée quelque peu instable, notant quatre attaques contre le personnel de la mission de l’UNICEF et quatre cas de violence tribale, y compris des attaques armées contre des villages.
Il a indiqué que la FISNUA continuerait de communiquer avec les autorités Ngok Dinka et Misseriya et les dirigeants communautaires pour promouvoir le processus de paix au niveau local.
