Politique

L’ancien président Yahya Jammeh sera jugé devant un tribunal gambien

Le ministre gambien de la Justice, Dauda Jallow, a annoncé que l’ancien président Yahya Jammeh et ses responsables gouvernementaux qui ont commis des violations des droits de l’homme, pendant la période du 22 juillet 1994 au 19 janvier 2017, seront poursuivis, Gallo a fait cette déclaration mercredi, lorsqu’il a supervisé la publication du livre blanc du gouvernement gambien sur le rapport et les recommandations de la Commission vérité, réconciliation et réparation.

Le livre blanc comprend 173 pages contenant 600 paragraphes divisés en chapitres, chacun présentant un résumé des conclusions du comité et la position du gouvernement sur chaque recommandation faite par le comité dans 17 domaines spécifiques, en plus de ces 17 domaines, il existe des sections distinctes relatives à la réparation, à la réconciliation, à la Commission nationale des droits de l’homme et à l’amnistie générale, le livre blanc a analysé les 265 recommandations faites par la Commission Vérité, Réconciliation et Réparation, et a révélé la position du gouvernement, ainsi que son plan pour mettre en œuvre ces recommandations, « Le gouvernement a accepté toutes les recommandations faites par la Commission vérité, réconciliation et réparation concernant le procès, en particulier le procès de l’ancien président Yahya Jammeh pour de nombreux crimes commis entre 1994 et 2017 », a déclaré Gallo.

Le ministre a ajouté : « Le gouvernement a également accepté les recommandations relatives au procès de l’ancienne vice-présidente, le Dr Isatou Saidi, compte tenu de son rôle dans les meurtres d’étudiants des 10 et 11 avril. Le gouvernement a également accepté la recommandation de ne pas bénéficier du amnistie », Gallo a déclaré : « Le gouvernement rejette les recommandations de la commission concernant Sana Sabali et note qu’en dépit de toutes ses déclarations et des remords qu’il a manifestés, Sana est l’une des personnes qui portent la plus grande responsabilité dans les violations flagrantes des droits de l’homme et les abus commis au début jours du régime de Jammeh, en particulier les tueries. » Pas de procès pour plusieurs militaires en novembre 1994″.

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