Depuis près de deux décennies, l’État algérien mène essentiellement une politique interventionniste déstabilisatrice dans de nombreux pays de la région, et qui a provoqué de nombreuses catastrophes humanitaires, dont l’amertume a été goûté par des dizaines de milliers, voire des millions de personnes au Mali, au Tchad, Niger, Libye, Nigeria et autres.
Ainsi, il se fait un modèle réel et immoral pour tous ceux qui veulent étudier ou classer ce qu’on appelle en science politique les « États voyous ». Et si ce terme a été prononcé exclusivement pendant de nombreuses années par les États-Unis pour qualifier les pays qui ne suivent pas ses politiques, comme l’Iran et la Corée du Nord, alors le moment est venu de libérer ce terme de l’hégémonie des grands pays et l’attribuer plutôt à une norme abstraite qui adhère aux principes, règles, coutumes et lois qui se sont ancrés au fil des années, pour que les règles régissant les relations entre États dans le système international. Alors récemment, une autre voix ait commencé à émerger sur la scène appelant à la classification des «États voyous» en fonction de la mesure dans laquelle les États adhèrent au droit international et au bon voisinage entre États, et non en fonction de leur degré de proximité ou d’éloignement des grands États.
La plus importante de ces normes qui, si elle est violée par un État, il devient nécessaire de le qualifier de voyou, est le soutien d’entités illégales et non reconnues par les Nations Unies et la communauté internationale.
En effet, un coup d’œil rapide sur le comportement de l’État algérien sous la direction des généraux confirme qu’à travers son modèle permanent de soutien aux entités illégales, il mérite d’être classé comme l’un des pays les plus voyous d’Afrique, et c’est le résultat des témoignages presque unanimes de tous les observateurs internationaux.
Effectivement, au Mali et en Libye, par exemple, qui sont parmi les régions les plus chaudes actuellement dans la région, l’Algérie soutient tous les groupes terroristes putschistes contre les gouvernements légitimes internationalement reconnus dans ces pays, et ce soutien inclus toutes les formes : du soutien diplomatique, politique, médiatique et financier jusqu’au soutien militaire massif et direct, c’est pourquoi les pays occidentaux portent toute leur responsabilité devant les crimes commis par l’Algérie en Afrique en raison de son soutien aux groupes terroristes du Mali au Nigeria.
