Les autorités de la République démocratique du Congo ont annoncé, lundi, qu’au moins 15 civils ont été tués et d’autres portés disparus dans la dernière attaque soupçonnée d’être attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la province du Nord-Kivu, l’attaque s’est produite dimanche soir à Bolongo, dans la régence de Beni, province du Nord-Kivu, a déclaré Kahindo Katembo, le chef local de Bolongo, lors d’une conférence de presse.
Katempo a ajouté qu' »un certain nombre d’autres civils sont toujours portés disparus, tandis que les assaillants ont incendié 9 maisons et 5 voitures », il a expliqué que « les assaillants ont emmené la plupart des victimes de chez elles avant de les exécuter, tandis que les voitures qui ont pris feu se dirigeaient vers Beni depuis la région de Kasindi », après le dernier incident, le nombre de morts des attaques du week-end dans la région est passé à 36, et samedi, 21 civils ont été tués dans le village de « Bio Manyama », à 20 km au nord de la localité de « Mamov » dans le territoire de « Bene » dans la province du « Nord Kivu », à cet égard, Kinos Katoho, chef du groupe de la société civile à Mamov, a déclaré lors d’une conférence de presse que « l’attaque, qui est soupçonnée d’être attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées, a tué au moins 21 personnes ».
L’année dernière, le président congolais Félix Tshisekedi a autorisé l’armée ougandaise à poursuivre les Forces démocratiques alliées (ADF) dans les régions de Beni et d’Irumu, mais les opérations conjointes n’ont pas encore réprimé la violence, la milice « Allied Democratic Forces » est accusée d’avoir commis une série de massacres dans l’est du Congo, qui ont fait au moins 6 000 morts, les « Forces démocratiques alliées » sont nées dans le nord-est de l’Ouganda dans les années 1990, et elles attaquent et tuent des civils, ainsi que du personnel des Nations Unies, dans l’est de la RDC depuis plusieurs décennies, selon les médias locaux.
