Pour discuter de la situation de l’instabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), avec les mouvements des groupes armés qui s’attaquent à des villages près des frontières en causant la panique parmi les population des pays voisins, le président de la RDC, Félix Tshisekedi a présidé un sommet virtuelle avec le président angolais, João Lourenço, rwandais, Paul Kagame et ougandais, Yoweri Museveni.
Ce n’est pas la première fois qu’une réunion s’est tenue entre les pays concernés par les conflits à côté des frontières, et surtout dans la région de Goma qui est une village de l’Est de la RDC situé à environ 1500 m d’altitude dans la vallée du Rift, étant la première ville touristique de la région, les mouvements de groupes armés pourraient impliquer l’arrêt des voyages des touristes vers la ville, surtout que ces groupes ont déjà enlevé des habitants et des touristes dans les régions voisines, ce qui pourra inclure une crise économique dans l’Est de la RDC.
Le dernier sommet du 7 octobre 2020 a été marqué par l’absence du Burundi qui a évoqué des problèmes d’agenda, mais en réalité, les relations diplomatiques entre le Rwanda et le Burundi n’est pas excellente, car depuis le putsch de 2015, et les accusations des autorités burundaise au Rwanda d’apporter un soutien aux putschistes en soupçonnant Kigali d’héberger des mouvements rebelles qui lui sont hostiles, il y a aussi les différences entre le Rwanda et le l’Ouganda qui ne sont pas totalement dissipées malgré la médiation Angola-congolaise.
Avec toutes ces accusations et les différences entre les quatre pays voisins, le sommet de Goma n’est pas totalement une réussite, malgré les médiations et les rapproche des idées, les problèmes d’insécurités aux frontières resteront jusqu’au prochain sommet si les parties concernées ne trouvent pas d’accord avant la date du prochaine rencontre.