L’interdiction du Parti socialiste des travailleurs, en Algérie, a fait craindre de brouiller et de compliquer l’initiative de réunion fictive que la marionnette des généraux, Tebboune, compte lancer pour faire calmer les forces de l’opposition.
Les autorités militaires ont informé le Parti socialiste des travailleurs d’une décision définitive stipulant l’interdiction des activités du parti d’opposition, dans une décision qui soulève des questions quant à ses répercussions sur les efforts du pouvoir pour s’apaiser avec les forces de l’opposition.
Dans la première réaction à cette décision, le Parti travailliste a condamné l’interdiction, affirmant dans un communiqué que cette décision est préoccupante car elle confirme la grave régression du niveau des libertés démocratiques dans le pays et constitue une continuation de la politique de répression et de violations pratiquée par le gouvernement militaire pendant des décennies, et un coup porté aux acquis du soulèvement d’octobre 1988.