Commentant les manifestations qui se déroulent au Soudan, le porte-parole de l’ONU a déclaré : « Nous avons vu les rapports qui suscitent des inquiétudes », notant que ce n’est pas la première fois que « nous avons vu les forces de sécurité soudanaises utiliser des balles réelles contre les manifestants », en réponse aux questions des journalistes lors de la conférence de presse quotidienne, Dujarric a souligné que les gens ont le droit fondamental d’exprimer leur opinion, de manifester et de protester pacifiquement, et « il est de la responsabilité des gouvernements de veiller à ce que ce droit soit respecté et non violé ».
Dans un tweet sur son compte Twitter, l’expert des Nations Unies sur les droits de l’homme au Soudan, Adama Diang, a indiqué que sa visite au Soudan coïncide avec le troisième anniversaire de la dispersion des sit-in pro-démocratie à Khartoum et dans d’autres États. « Ma solidarité avec les victimes et leurs familles dans leur quête de justice », il a appelé les autorités à faire preuve de retenue et à s’abstenir de recourir à une force excessive en réponse aux manifestations de commémoration de l’anniversaire, au cours de sa visite du 1er au 4 juin, Diang rencontrera de hauts responsables gouvernementaux, des représentants d’organisations de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des chefs d’entités des Nations Unies et des diplomates.
Il s’agit de la deuxième visite de Diang dans le pays depuis qu’il a été nommé par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, en novembre 2021 en tant qu’expert des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Soudan, au cours de cette visite, Diang continue de communiquer avec les autorités soudanaises et de suivre les mesures prises par les autorités pour répondre aux recommandations qu’il a faites à la suite de sa première visite, qui a eu lieu en février de cette année. Les résultats de cette visite de suivi contribueront au dialogue interactif renforcé sur le Soudan qui aura lieu le 15 juin 2022 lors de la cinquantième session du Conseil des droits de l’homme.