Des hommes armés ont attaqué dimanche une église catholique dans l’État d’Ondo, dans le sud-ouest du Nigeria, tuant « de nombreuses » personnes et en blessant d’autres, selon le gouvernement et la police, l’attaque a eu lieu pendant la messe du matin à l’église catholique St. Francis dans la ville d’Owo, dans le sud-ouest du Nigeria, qui est relativement épargnée par les attaques de militants et de gangs criminels actifs dans d’autres parties du pays, aucune partie n’a revendiqué l’attentat, dont les mobiles et le nombre de morts ne sont pas encore connus. Mais le président Muhammadu Buhari a condamné le meurtre.
La porte-parole de la police d’État, Iboken Odonlami, a déclaré que l’église avait été attaquée avec des armes à feu et des explosifs, tuant un nombre indéterminé de fidèles, un porte-parole du bureau du gouverneur de l’État d’Ondo a déclaré qu’il ne fournirait pas de bilan officiel pour le moment, un témoin, qui n’a donné que son prénom, Abayomi, a déclaré à l’AFP qu’au moins 20 fidèles avaient été tués dans l’attaque. « Je traversais le quartier quand j’ai entendu une forte explosion et des coups de feu à l’intérieur de l’église », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’il avait vu au moins cinq hommes armés à l’intérieur de l’église avant de fuir pour se cacher, l’attaque survient un jour avant que le parti au pouvoir, le All-Progressive Congress, n’entame les primaires de son candidat aux élections de 2023 pour remplacer Buhari, l’ancien chef de l’armée qui démissionne après deux mandats.
La sécurité sera un défi majeur pour le vainqueur de la course présidentielle dans le pays le plus peuplé d’Afrique et la plus grande économie du continent, certaines parties du nord-ouest du Nigeria et du centre-nord connaissent une augmentation des attaques de gangs lourdement armés qui attaquent les villages et ciblent les villes et les écoles, où ils procèdent à des enlèvements de masse.