Les violences liées aux élections menacent à nouveau la Côte d’Ivoire et la société civile ne restera pas silencieuse.
Ange Brou, militante de l’ONG Youth Space For Peace, est l’une des personnes appelant les jeunes et les politiciens à un dialogue pacifique.
Il organise un événement au marché de Belleville à Abobo.
En s’engageant dans la violence, la jeunesse perd beaucoup d’opportunités et se détourne de ses vrais problèmes, comme le chômage, le manque de formation et d’emplois », Brou, le directeur de Youth Space For Peace , a exprimé son souhait de voir les jeunes demandant plutôt aux politiciens de s’asseoir avec eux pour parler de leur vision d’une nouvelle société et discuter de la candidature qui leur convient le mieux. »
77% de la population ivoirienne ont moins de 35 ans. C’est un électorat massif qui peut déterminer le vainqueur de l’élection.
Selon le sociologue Faihrman Rodrigue Konan, la fragilité sociale et économique de cette population a été exploitée par les politiciens.
« Les enjeux sont importants pour les jeunes pendant les élections », a déclaré Konan.
«La violence, qui est défendue par leurs aînés, ne joue généralement pas en faveur des jeunes.
On a ignoré Les questions fondamentales en les plaçant en arrière-plan. Parce que la logique de la violence est construite sur d’autres facteurs, comme, généralement, la question d’identité, qui est souvent cruciale lors des élections, comme celle du chômage, de la santé, de l’accès à l’éducation, et toutes ces questions sont très importantes pour les jeunes. »
La peur des jeunes, d’être pris en otage dans le débat électoral, est bien réelle.
Jusqu’au 31 octobre, jour du vote, et alors que la campagne électorale s’intensifie, la jeunesse ivoirienne sera plus que jamais convoitée.
