Politique

Une nouvelle guerre froide en Afrique…La Russie et la France sur le continent brun

Les incidents répétés d’attaques contre les convois des missions de maintien de la paix en Afrique de l’Ouest, en particulier au Mali, qui se sont élevés à 6 incidents en seulement 10 jours. Des affrontements, des manifestations et des mouvements annoncent le début d’une guerre froide, mais cette fois, selon les experts et les analystes, ce sera sur le continent brun, où le conflit russo-français s’intensifie, alors que se passe-t-il dans cette région, et que veut Moscou?

Le déclin de l’intérêt russe pour l’Afrique a été la caractéristique la plus importante de la fin de la guerre froide avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, lorsque Moscou a directement fermé ses missions diplomatiques dans 13 pays africains au cours de cette période, l’opération russe en Ukraine a conduit l’Occident à imposer à Moscou des sanctions qui incluaient de nombreux secteurs, y compris le sport, puisqu’il a décrit ces sanctions comme les plus fortes de l’histoire des relations entre l’Occident et les Russes, en raison de la multiplicité de ces sanctions, le Dr Amr El-Deeb a ajouté, lors de ses déclarations, que Moscou cherche à construire un nouvel ordre mondial qui ne repose pas uniquement sur les États-Unis et le dollar, et cela ressort clairement de la récente politique étrangère russe.

Il y a quelques jours, alors qu’il recevait l’actuel président de la session de l’Union africaine à Sotchi, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les relations entre la Russie et les pays africains connaissaient une nouvelle étape de développement et de coopération, lors de sa rencontre avec le président sénégalais Macky Sall, Poutine a souligné que le rôle de l’Afrique sur la scène internationale s’accroissait et que la Russie s’emploierait à développer les relations avec le continent africain, de son côté, Sall a déclaré que les sanctions imposées à la Russie ont privé les pays africains de la sécurisation de leurs besoins en céréales et engrais russes, soulignant qu’il était rassuré dès sa rencontre avec Poutine sur la crise alimentaire résultant des événements en Ukraine.

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