Les groupes rebelles négociant au Qatar avec le conseil militaire tchadien ont menacé de se retirer des négociations, sur fond de « provocations et tentatives d’agression » de la délégation gouvernementale, dans un communiqué publié par eux, les groupes armés ont accusé « la délégation gouvernementale de collusion avec des agents provocateurs et d’entrave aux négociations par le harcèlement, l’intimidation, la provocation et les tentatives d’agression dans le but de provoquer une bagarre ».
Et il a souligné, qu’il « se réserve le droit de suspendre sa participation ou de se retirer des négociations, tout en affirmant leur volonté de parvenir à un accord de paix dans un Tchad réconcilié et prospère, et si le gouvernement en assume l’entière responsabilité », pour sa part, le porte-parole du gouvernement, qui a été nommé par le conseil militaire, Abd al-Rahman Kalamallah, a déclaré : « Pourquoi pouvons-nous saboter un dialogue que nous voulions nous-mêmes ? » Il a ajouté : « Les négociations se déroulent bien et chaque partie devrait faire un pas vers l’autre », et le « Dialogue préliminaire de Doha », auquel participent une cinquantaine de groupes armés, devait démarrer en février dernier, avant que son lancement ne soit repoussé au dernier moment à fin mars.
On espère que les pourparlers de Doha déboucheront sur un « dialogue national global » avec l’opposition politique et armée, qui est censé aboutir à « une nouvelle constitution et des élections libres et démocratiques », mais après plus de 3 mois d’ouverture du dialogue, les pourparlers ont cessé.