L’Ethiopie a nié l’accusation du Soudan contre son armée d’avoir exécuté sept soldats soudanais et un prisonnier de guerre civil, décrivant ces allégations comme « de fausses informations sur ce qui s’est passé et une accusation injustifiée », les Forces armées soudanaises avaient déclaré, dans un communiqué, que « l’armée éthiopienne a exécuté sept soldats et civils soudanais qui étaient ses prisonniers de guerre, puis a présenté leurs corps à leurs citoyens avec mépris, en violation de toutes les lois de la guerre et du droit international humanitaire ».
Les forces armées soudanaises ont averti que « cette attitude perfide ne passera pas sans réponse » et ont menacé « de répondre à ce comportement ignoble », toutefois, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré, dans un communiqué publié par l’agence de presse éthiopienne (INA-officiel), que l’incident s’est produit à l’intérieur du territoire éthiopien « après l’incursion d’une unité de l’armée régulière soudanaise soutenue par des éléments de l’organisation terroriste Front de libération du peuple du Tigré », le gouvernement éthiopien combat le Front de libération du peuple du Tigré depuis novembre 2020, en réponse à ce que le Premier ministre Abiy Ahmed considérait comme des attaques contre les forces et les bases fédérales dans la région du Tigré, le communiqué indique que le gouvernement éthiopien regrette les pertes humaines causées par « une escarmouche entre l’armée soudanaise et une milice locale », annonçant qu’il ouvrira bientôt une enquête sur l’incident.
La source a souligné que « le gouvernement éthiopien rejette catégoriquement les fausses informations sur les faits présentées par les Forces de défense soudanaises, qui ont injustement blâmé l’Éthiopie, alors que l’unité de l’armée soudanaise qui a traversé la frontière éthiopienne est celle qui a provoqué l’incident », le gouvernement éthiopien a appelé les autorités soudanaises à faire preuve de retenue, à s’abstenir de toute escalade suite à cet incident et à prendre des mesures pour calmer la situation, « Le gouvernement éthiopien pense que l’incident visait à saper les relations profondes entre les peuples éthiopien et soudanais », ajoute le communiqué.
