Le gouvernement de transition au Mali a révélé la date de l’organisation des élections présidentielles et législatives, avant un sommet des dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au cours duquel ils discuteront de la situation politique du pays et des possibilité de lever les sanctions économiques qui lui sont imposées, selon le projet de proposition, les élections présidentielles auront lieu en février 2024, tandis que les élections législatives auront lieu en novembre 2023.
Selon ce qui a été annoncé lors d’une réunion qui a réuni les ministres des relations avec les institutions, les composantes politiques et le ministre de l’intérieur avec des représentants des partis politiques et des organisations de la société civile du pays, le calendrier de la période de transition commence par un référendum sur un amendement à la constitution en mars 2023, suivi d’élections locales en juin de la même année, l’annonce de cette proposition intervient après la ratification par le président de transition, Asimi Guetta, de la loi électorale, qui a été approuvée par le parlement de transition à la majorité à la mi-juin.
L’annonce du projet proposé coïncide également avec un sommet des dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qui se tiendra dans la capitale ghanéenne, Accra, le 3 juillet.
Les Maliens attendent que les dirigeants lèvent, lors de leur sommet, les sanctions économiques imposées par le groupe en janvier dernier, et ils ont également fermé les frontières terrestres et aériennes avec le Mali, en raison du non-respect par les autorités de transition du calendrier fixé lors de la premier coup d’État en août 2020, contre Ibrahim Abubakar Keita, qui a fixé à 18 mois la période de transition, qui a expiré en février dernier.
