Politique

Le Burkina Faso annonce la date des élections présidentielles

Le Premier ministre du Burkina Faso, Albert Ouedraogo, a annoncé une proposition d’organiser les élections présidentielles, début 2025, l’annonce a été faite lors d’une réunion du Premier ministre du gouvernement de transition avec les partis politiques, au cours de laquelle il les a informés des étapes du dialogue en cours entre le gouvernement et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui doit se tenir tenir un sommet régulier le 3 juillet à Accra, sur la situation dans les pays du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée.

Albert Ouedraogo a informé les partis politiques d’une proposition d’organiser des élections en février 2025, et a déclaré que les partis politiques et leurs composantes devraient se consulter à ce sujet, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Bala Sankady, a critiqué cette proposition, notant que la réunion du gouvernement avec les partis politiques visait à « les informer » du calendrier susmentionné, sans leur donner la possibilité de soumettre des propositions ou des amendements, il a ajouté dans des déclarations après la rencontre avec le Premier ministre, « Ce que nous pouvons dire sur un sujet de cette importance, c’est que nous ne sommes pas en mesure de soumettre des amendements à cette proposition, c’est ce que nous avons compris » de cette réunion.

Le Burkina Faso est le deuxième pays d’Afrique de l’Ouest à avoir été témoin d’un coup d’État militaire qui a révélé la date de l’organisation des élections et de l’évacuation de l’arène pour les civils, après le Mali, qui a fait l’objet de sanctions économiques de la part du groupe régional en raison de ce qui a été décrit comme l’intransigeance de ses autorités de transition et son non-respect du calendrier annoncé par elle après le coup d’État contre Ibrahim Abu Bakr Keita en août 2020, quant à la Guinée, elle cherche toujours une issue, plus de six mois après le renversement militaire du président Alpha Condé. Il n’a pas encore soumis de proposition de calendrier pour la période de transition, malgré les pressions d’Al Sidiao et sa menace d’imposer des sanctions économiques. Mais les autorités de transition ont entamé ce qu’elles ont qualifié de « consultation de la classe politique » du pays au sujet de la période de transition.

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