Les électeurs ivoiriens se sont rendus aux urnes pour voter aux élections présidentielles, qui se dérouleront dans une atmosphère chargée après des actes de violence et des manifestations, alors que l’opposition appelle à boycotter le vote en raison du président Alassane Ouattara cherchant à remporter un troisième mandat. Ouattara est en concurrence avec trois autres candidats, après que l’ancien président Laurent Gbagbo et d’autres se soient vu interdire de se présenter.
Les électeurs ivoiriens ont commencé à voter samedi dans un scrutin présidentiel qui se déroule dans une atmosphère d’extrême tension et Alassane Ouattara aspire à remporter un troisième mandat qui soulève la polémique, après une campagne rythmée par la violence et boycottée par l’opposition, qui a néanmoins gardé ses candidats.
Et on suppose que les électeurs qui sont au nombre de 7,5 millions sur les 25 millions d’habitants du pays, l’un des quatre candidats sont Ouattara, 78 ans, l’ancien président Henri Konan Bedier, 86 ans, chef du plus grand parti d’opposition, et Pascal Avi Nguessan, 67 ans, Premier ministre. Sous le règne de Laurent Gbagbo et de l’indépendant Kwadio Conan Bertan (51 ans).
À la lumière du climat de boycott, la participation est un gros pari dans le sondage. Les bureaux de vote doivent fermer à 18h00.
De son côté, Patrick Allow (32 ans) au Centre scolaire Notre Dame dans le quartier du Plateau de la capitale économique du pays a également déclaré que «le processus est tendu et effrayant pour la population, et cela pourrait affecter le taux de participation».
Les élections en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, et qui est redevenu le moteur économique de l’Afrique de l’Ouest francophone après dix ans de forte croissance, font craindre une nouvelle crise dans une région secouée par des attaques djihadistes incessantes dans la région du Sahel, ainsi qu’un coup d’État au Mali et un mouvement de contestation au Nigéria, le géant voisin.