Le réseau social Facebook a supprimé des milliers de messages ciblant les utilisateurs kenyans en raison de la « violation des politiques de publication » imposées, et cela intervient avant les élections générales du pays prévues en août prochain, il y a quatre ans, les dirigeants de la société de conseil britannique Cambridge Analytica ont été arrêtés après s’être vantés du contrôle qu’ils exerçaient lors de l’élection présidentielle contestée au Kenya en 2017.
Leur entreprise a été accusée d’avoir manipulé les données personnelles des Kényans sur Facebook pour aider le président Uhuru Kenyatta à gagner, et maintenant, Facebook indique dans un nouveau rapport qu’il a retiré plus de 37 000 messages faisant la promotion de discours de haine, 42 000 messages pour violation de ses politiques de violence et d’incitation, et ces suppressions ont eu lieu au cours des six mois précédant le 30 avril, la société affirme également avoir rejeté 36 000 publicités politiques pour non-respect de ses règles de transparence.
La société a ajouté qu’elle s’était associée à des vérificateurs de faits indépendants au Kenya pour dénoncer la désinformation avant les élections d’août, la directrice des politiques publiques de Facebook pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique, Mercy Ndigwa, a déclaré que des contrôles ont été développés sur leurs plateformes, ce qui facilitera l’identification et la suppression des contenus susceptibles de conduire à des violences liées aux élections.
