Le vice-président du Conseil de souveraineté soudanaise, le lieutenant-général Mohamed Hamdan Dagalo, a déclaré que le Conseil ne s’accrochera pas à une autorité qui conduirait à un bain de sang pour le peuple soudanais et saperait la stabilité du pays, Daglo a déclaré dans un communiqué que le conseil avait décidé de donner aux forces politiques révolutionnaires et nationales la possibilité de négocier et de s’entendre sans ingérence de l’establishment militaire», dans sa déclaration, Daglo a déclaré: « Tout d’abord, j’ai pitié de chaque âme qui a été injustement périe dans le Nil Bleu, au Darfour, dans l’est du Soudan, à Khartoum et dans toutes les régions de ce cher pays. Je m’adresse à vous aujourd’hui alors que notre pays est traversant les crises les plus dangereuses de son histoire nationale moderne, elle nous impose à tous une attitude honnête et sincère envers nous-mêmes, et une prise de responsabilité nationale et morale.
Il a ajouté: « La propagation des conflits tribaux dans tout le pays et les effusions de sang sans tenir compte du caractère sacré de l’âme que Dieu a interdit, et les hautes voix de la haine et du racisme conduiront inévitablement notre pays à l’effondrement, le vice-président du Conseil de souveraineté soudanaise a indiqué qu’il est pleinement conscient des stratagèmes internes et externes qui guettent le pays, et j’appelle de cette chaire tous les honorables patriotes des forces politiques, révolutionnaires et sociétales à s’unir et à payer attention aux dangers auxquels le pays est confronté, et de trouver des solutions politiques urgentes et efficaces aux crises actuelles du pays. Raisonner, et renoncer à toutes les formes de conflits inutiles dans lesquels personne ne gagnera sauf les ennemis de ce pays et ceux qui mentent dans attendre le mal.
Il a déclaré : « L’honorable peuple soudanais… Peut-être avez-vous suivi les décisions rendues par le président du Conseil souverain et le commandant en chef des forces armées, le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan, le 4 juillet dernier.