L’actuel président et candidat du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (EMPA), Joao Lourenço, cherche à remporter un second mandat lors des élections du pays prévues le 24 août, Lourenço est en concurrence avec le candidat de l’UNITA, Adalberto da Costa Junior, dans ce que les observateurs disent être une course féroce.
S’adressant à ses partisans samedi dernier, le président Joao Lourenço a défendu son bilan présidentiel en déclarant : « Nous avons créé plus de 33 000 emplois dans le secteur de la santé ; ces emplois seront disponibles lorsque les nouvelles unités de santé seront ouvertes », le président a également promis des investissements, des emplois et un nouveau centre de commerce dans le pays, il a annoncé que la nouvelle ville (qui sera construite près de l’aéroport) : « C’est une ville qui va faciliter le transport de beaucoup de logistique, et ça va aussi apporter beaucoup d’argent au pays et va fournir beaucoup de des emplois, non seulement lors de sa construction mais aussi lors du démarrage de ses activités, sur le plan économique, l’Angola est l’une des économies à la croissance la plus rapide au monde, mais malgré ses importantes ressources pétrolières et gazières, ses diamants, son potentiel hydroélectrique et ses riches terres agricoles, l’économie angolaise reste faible et un tiers de la population dépend de l’agriculture de subsistance.
L’Angola a été soumis à une guerre civile qui a été l’une des guerres les plus longues et les plus meurtrières, puisqu’elle a duré 27 ans, et cette guerre a commencé avec le départ des forces coloniales portugaises en 1975, laissant derrière les mouvements indépendantistes qui se battaient entre eux, la guerre civile, qui s’est terminée en 2022, a fait jusqu’à un million de morts et déplacé 4 millions de personnes.
C’est la cinquième fois que les Angolais se rendent aux urnes depuis 1992, ces élections interviennent quelques semaines après le décès de l’ancien président José Eduardo dos Santos, qui a occupé la présidence du pays de 1979 à septembre 2017. Il était également à la tête du MPLA Embla.
