Les forces armées du Burkina Faso ont annoncé aujourd’hui dans un communiqué, que des civils avaient été tués par erreur lors d’une opération antiterroriste dans le sud-est du pays au début de la semaine, le pays d’Afrique de l’Ouest est confronté à des conflits avec des groupes armés, qui contrôlent de vastes étendues de territoire et lancent de fréquentes attaques dans le pays.
« Lors des opérations qui ont permis d’éliminer des dizaines de militants, les frappes ont malheureusement fait des victimes collatérales parmi la population civile », a déclaré l’armée dans le communiqué, il n’a pas donné le nombre de civils tués, ajoutant que les victimes avaient été touchées par des obus dans la zone située entre Combinga et Bougnoa près de la frontière avec le Togo lundi, il convient également de noter que les forces armées du Togo, son voisin du sud, ont également reconnu avoir tué sept civils par erreur lors d’un raid aérien le mois dernier près de la même frontière.
Et les forces armées du Burkina Faso avaient annoncé la mort d’une vingtaine d’éléments armés et la destruction d’importants équipements lors de raids aériens lancés jeudi et vendredi derniers, dimanche, l’agence de presse burkinabé a indiqué que « l’armée de l’air et l’artillerie burkinabé ont lancé une attaque jeudi et vendredi derniers, ciblant les positions des militants dans la zone forestière de Nuahu et Conmogre (centre-est du pays), ce qui a entraîné dans le meurtre d’une vingtaine d’éléments armés et la destruction de matériel militaire».
