Les autorités maliennes ont déclaré que tout le personnel militaire étranger est tenu de quitter la base de Coast Aviation Services à l’aéroport de la capitale, Bamako, le gouvernement malien dirigé par l’armée a interdit aux soldats étrangers d’entrer dans une section de l’aéroport de la capitale, Bamako, qui abrite une base des Nations Unies, le ministère des Transports a indiqué dans un communiqué, hier mardi, que l’interdiction inclut « l’accueil et l’hébergement » des soldats étrangers et concerne spécifiquement la Coast Air Service Company.
Il est à noter que le quartier général de la mission de maintien de la paix de l’ONU « MINUSMA » est situé à l’intérieur du siège de la Compagnie de service aérien côtier à l’aéroport de Bamako au Mali, le communiqué ajoute que tous les soldats étrangers devraient quitter le siège de l’entreprise dans les 72 heures, citant des violations d’accords contractuels qui mettent en danger la sécurité financière, la crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire s’est aggravée pour s’étendre aux Nations unies sur fond de décision de Bamako d’expulser un haut responsable de la mission onusienne « MINUSMA », et de la menace d’Abidjan d’expulser les Maliens de son pays.
La crise qui a éclaté le 10 juillet, après l’arrestation par les autorités maliennes de 49 militaires ivoiriens à l’aéroport de Bamako, venus à bord d’un avion civil, puis la saisie d’armes sur un deuxième avion appartenant à la même compagnie, selon les médias locaux, la mission onusienne est entrée dans la ligne de crise, et a soutenu le récit ivoirien, ce qui a provoqué Bamako, qui a décidé le 20 juillet d’expulser le porte-parole de la mission onusienne, Olivier Salgado.